
Au sommaire :
- Les grandes tendances d’évolution de la dépense de santé
- Peut-on définir un niveau optimal de dépenses de santé ?
- L’inflexion des assurances maladie : le résultat d’un arbitrage implicite ?
Des positions très divergentes existent quant au niveau optimal de dépenses de santé. Entre cibles basses (limitation de la part des dépenses dans le PIB à un niveau proche du niveau actuel), et cibles hautes (près de 30 % du PIB dans certains scénarios), la question du niveau optimal de dépenses ne peut être envisagée indépendamment des modalités de leur financement. Allocation des ressources à la santé plutôt qu’à d’autres politiques publiques, part de l’assurance obligatoire, des assurances complémentaires et « reste à charge » des ménages... Qui doit décider et comment ? Si les développements récents de la science économique visent à mieux éclairer les choix des décideurs en matière de santé, face à des arbitrages essentiellement politiques, la qualité du débat public sur la santé est indispensable. Pour éviter notamment que les décisions ne soient prises implicitement, par une accumulation de dispositifs « techniques », renforcer la démocratie sanitaire en consolidant les instances de débat sur la santé est un objectif à privilégier.
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