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Note de Veille n° 181 (juin 2010) : Y a-t-il encore des marges d’efficience à l’hôpital ?

Note de Veille n° 181 (juin 2010) : Y a-t-il encore des marges d’efficience à l’hôpital ?

22/06/10

Sommaire :

  •   Recentrer l’hôpital sur son cœur de mission
  •   En quête d’une taille optimale pour l’hôpital : jusqu’où mener la concentration des activités ?
  •   Le vieillissement : opportunité de réforme ou blocage pour le système hospitalier ?

 Le chef de l’État a fixé à tous les hôpitaux publics un objectif de retour à l’équilibre financier d’ici à 2012. Cette perspective impose une forte contrainte d’efficience aux établissements hospitaliers, en particulier aux grands centres comme ceux de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette contrainte sera exacerbée par la nécessité de s’adapter à l’évolution des besoins de santé de la population (vieillissement, augmentation des pathologies chroniques, démographie médicale en baisse).
Le plan Hôpital 2012 lancé en 2007 ainsi que la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) du 21 juillet 2009 s’inscrivent déjà dans cette recherche d’efficience accrue. On est fondé à penser qu’ils ne seront pas suffisants au vu des contraintes qui pèsent sur les hôpitaux. Des travaux sur les évolutions françaises passées et des expériences menées à l’étranger dessinent cependant des pistes. La redéfinition du périmètre de l’hôpital et l’évitement des hospitalisations non pertinentes (développement des alternatives à l’hospitalisation, du secteur médicosocial, meilleure régulation des urgences) ainsi qu’une conduite raisonnée des recompositions hospitalières permettraient de conjuguer qualité des soins et économies.
Ces éléments mériteraient d’être confortés par des études et données complémentaires.

Sur le plan organisationnel, même s’il est encore tôt pour identifier l’impact des réformes récemment engagées sur l’efficience, on pourrait :

  •   déterminer le mode de développement souhaité pour la chirurgie ambulatoire ;
  •   améliorer la permanence des soins (par exemple en encourageant la pratique de l’exercice regroupé des professionnels de santé) afin de désengorger les urgences hospitalières ;
  •   mettre en place des outils de pilotage des recompositions hospitalières
  •   conditionner la conduite des fusions hospitalières à l’existence d’un projet médical fort et explicite ;
  •   préciser les conditions de coordinations entre les ARS et les Conseils généraux dans le domaine médicosocial ;
  •   encourager le développement à l’hôpital de modes d’organisation accueillants pour les personnes âgées.

Contact presse :

jean-Michel ROULLÉ
Responsable de la Communication
jean-michel.roulle@strategie.gouv.fr
Tél. 01 42 75 61 37

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