Les publications

•   Les dispositifs collectifs de partage des bénéfices en France sont en forte croissance
•   Leur répartition reste inégale selon la taille des entreprises, les secteurs et le profil des salariés
•   Leur introduction est favorisée par d’autres facteurs que les seuls avantages fiscaux
•   À l’épreuve des faits, les instruments de partage des bénéfices favorisent indirectement la productivité et la flexibilité

La question de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise est aujourd’hui au cœur du débat public. Dans ses vœux aux partenaires sociaux, le 19 janvier à l’Élysée, le Président de la République a identifié la question de la répartition des bénéfices comme l’un des grands chantiers de « la refondation du capitalisme », rendue nécessaire par la crise actuelle. La loi du 3 décembre 2008 sur les revenus du travail vise précisément à promouvoir davantage l’intéressement et la participation financière des salariés. Depuis la fin des années 1950, la France a toujours fait figure de pionnière en matière de dispositifs collectifs de partage des bénéfices, qui concernent aujourd’hui un salarié sur deux. Sur le plan strictement économique, on leur assigne traditionnellement deux objectifs : l’accroissement de la productivité et l’augmentation du pouvoir d’achat, deux effets dont cette note examine la portée.

Brèves :

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•  Valorisation de la recherche publique aux États-Unis : un effet de jackpot mais plutôt rare
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Caroline de Jessey
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