Dossier de presse - Des technologies compétitives au service du développement durable
Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d'analyse stratégique et Jean Bergougnoux, Président du groupe de travail ont rendu public le rapport :
Des technologies compétitives au service du développement durable
Sur quelles technologies devons-nous nous appuyer dans les prochaines décennies pour promouvoir le développement durable et favoriser notre croissance économique ?
Ce rapport, issu des travaux d’une mission présidée par Jean Bergougnoux, évalue le stade actuel de maturité des différentes technologies des secteurs de l’énergie, des transports et du résidentiel tertiaire et examine leurs conditions de développement pour la France dans la compétition économique mondiale.
Dans une perspective de long terme, les innovations technologiques demandent fréquemment un soutien des États. Cependant, dans une situation de rareté des financements publics, ces soutiens doivent être adaptés à l’état de la technologie.
Ainsi, qu’il s’agisse de recherche, de développement ou d’industrialisation, le CAS a examiné les conditions :
- d’intégration de ces progrès dans les systèmes préexistants (ou à créer) ;
- d’arrivée à maturité technique, économique mais aussi d’acceptation sociale des différentes technologies.
Le rapport émet quatre propositions concrètes permettant à la France de développer ses atouts compétitifs dans des technologies au service du développement durable.
Les recommandations du rapport :
- Tenir compte, dans la définition des mécanismes de soutien au développement d'une technologie, de sa maturité technique et économique, de sa capacité d'intégration dans les systèmes existants et du positionnement au niveau mondial de la recherche et de l'industrie françaises.
- Dans le domaine de la production d'électricité, encourager le déploiement des énergies renouvelables compétitives et privilégier, pour celles dont le coût de production de l'électricité serait supérieur à un seuil à déterminer, les opérations de démonstration et de recherche.
- Compte tenu des différences de prix entre les installations photovoltaïques au sol et en toiture, étendre le concept de bâtiment à energie positive à un ensemble plus large, l'îlot ou le quartier, afin de bénéficier d'énergies locales à moindre coût.
- Investir dans les technologies transverses : les dispositifs de régulation et gestion des systèmes (contrôle-commande) et en particulier du bâtiment (réseau domiciliaire) ; les nanotechnologies ; les techniques de mesure (métrologie) ; les TIC ; les matériaux.