Énergies 2050 (Note de synthèse 263 - Février 2012)
L’analyse des scénarios énergétiques à 2050, effectuée à la demande du ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, apporte des réponses sur le devenir du mix énergétique français et sur la place souhaitable du nucléaire, dans le cadre d’une contrainte climatique qui sera de plus en plus forte avec le temps.
Elle souligne tout d’abord le rôle essentiel que doivent avoir les actions d’efficacité énergétique.
Pour ce qui concerne l’énergie nucléaire, question centrale en ce moment dans le débat politique national, elle montre que la trajectoire optimale pour notre pays consiste à prolonger la durée de vie des centrales existantes aussi longtemps quel’Autorité de sûreté nucléaires (ASN) le permettra, à prévoir un petit nombre de réacteurs nucléaires de troisième génération (EPR) pour lisser la production au moment de la fermeture des centrales les plus anciennes, et à préparer l’avenir en poursuivant, au côté du développement des énergies renouvelables, le développement de la génération 4, tout en laissant ouverte la question de la part du nucléaire en 2050 et même en 2030. Celle-ci dépendra en effet de plusieurs facteurs : réussite des politiques de maîtrise de la demande, baisse des coûts des énergies renouvelables, percées technologiques, retour d’expérience sur le fonctionnement des EPR français et étrangers, prix du gaz naturel.
Sommaire
- Les principaux enseignements
- Les quatre options
- Une comparaison des quatre options possibles
- Les conclusions
- Auteurs : Jacques Percebois et Claude Mandil
Avec l’aide de Dominique Auverlot (CAS), Étienne Beeker (CAS), Johanne Buba (CAS), Stéphanie Combes (DGT), Raphaël Contamin (DGT), Jean-Guy Devezeaux
de Lavergne (CEA), Timothée Furois (DGEC), Richard Lavergne (DGEC), Guy Maisonnier (IFPEN), François Perfezou (DGEC)
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