L'espace presse

Alors que la relation père-enfant reste vulnérable face à la désunion du couple, comment favoriser une paternité impliquée à partir d’une inégale distribution des rôles parentaux ? Comment le faire dans l’intérêt de l’enfant et sans préjudice pour les mères ?

À la suite d’un divorce ou d’une séparation, la mise en oeuvre de la coparentalité peut susciter des conflits entre pères et mères sur des points aussi variés que la résidence, la contribution à l’entretien, l’éducation de l’enfant, le droit aux prestations familiales, etc.

Pour favoriser l’exercice le plus consensuel de l’autorité parentale, il convient de mieux coordonner les aspects relationnels et financiers de la désunion du couple. Le remaniement des normes de la paternité impose à la majorité des pays de l’OCDE de véritablement soutenir l’implication des pères.

Le Centre d’analyse stratégique (CAS) préconise donc une paternité “active” caractérisée par une meilleure articulation entre vie familiale et vie professionnelle, et la sensibilisation des acteurs de l’éducation, du sanitaire et du social aux réalités paternelles. De plus, si le droit a largement égalisé les droits de garde pour les différentes formes d’union, en revanche le rééquilibrage des droits et des devoirs entre les pères et les mères reste inégal, ce qui pose des problèmes juridiques et d’équité.

En considérant ensemble les aspects relationnels, matériels et financiers du divorce et de la séparation, cette note du CAS émet quatre propositions inédites en vue de soutenir l’évolution vers une paternité plus impliquée. Elles vous seront présentées lors de cette conférence de presse.