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1) Un fermier chinois a présenté un prototype de la première voiture électrique au monde fonctionnant à l’énergie éolienne, grâce à l'hélice posée à l'avant du véhicule. Elle peut atteindre une vitesse maximale de 113 km/h et possède une autonomie d'environ 140 kilomètres.

2) La firme américaine Terrafugia a réalisé un premier vol d'essai de sa voiture volante baptisée « Transition ».
Ce prototype a volé pendant huit minutes et il peut circuler sur route avec les ailes repliées. Transition a une largeur passant de 2,30 mètres en version voiture, ce qui lui permet de se garer dans des emplacements classiques, à 8 mètres lorsque ses ailes sont déployées pour voler, pour une longueur de 6 mètres et un poids de 440 kilos. Pour s'envoler, cet engin a besoin d'une piste de 762 mètres de long. Il peut voler à une vitesse maximum de 185 km/h, mais rouler à seulement 105 km/h, compte tenu de ses petites roues et d’un modeste moteur.

Dotée d'ailes rétractables, cette voiture à deux places possède un seul moteur rotatif de 100 chevaux pour rouler et une simple hélice pour voler. Son intérieur est plus proche d'une voiture que d'un avion, avec un tableau de bord à double écran, mais des manettes centrales trahissent ses capacités aériennes.

Son coût est estimé à environ 300 000 dollars (soit 240 000 euros). Transition est réservable au prix de 10 000 dollars (8 000 euros) et serait commercialisé d’ici un an.

3) La société française Voliris a présenté un projet de dirigeable, le V901, conçu pour être une alternative aux modes de transport classiques de marchandises.
Il a une longueur de 37 mètres pour une largeur de 7 mètres et une hauteur de 5 mètres. Il atteindrait une vitesse de 150 km/h, contre 80 à 100 km/h pour les dirigeables classiques.

Pour Voliris, cet engin représente une solution d’avenir pour le transport aérien, puisqu’il n’est pas dépendant du pétrole et se contente d’infrastructures au sol simplifiées. La société vise la desserte de régions à faible densité de population, difficilement accessibles par mer, rail ou route.

Dans un premier temps (d’ici 10 ans), le V901 volera au diesel et à l'hélium et devrait pouvoir transporter un conteneur de 32 tonnes. A terme, l'objectif est l’utilisation d’hydrogène, à la fois pour la portance et la propulsion. Dans ce cas, pour répondre aux risques d’inflammabilité, l’engin volerait sans pilote.

Le coût de développement du premier aéronef a été estimé à environ 300 millions d'euros, mais le prix visé est d'un euro par tonne/kilomètre. Un vol inaugural est programmé pour le deuxième semestre 2012.

4) L’opérateur ferroviaire allemand, Deutsche Bahn (DB) développe un partenariat avec Deutsche Telekom (DT) pour proposer une offre d’autopartage.
La DB utilisera le réseau de téléphonie mobile de DT pour la localisation, la réservation et l’ouverture des véhicules. Les deux transport ferroviaire, la location d’un véhicule et la facturation par téléphonie mobile. Des discussions sont en cours avec les constructeurs automobiles qui souhaiteraient s’associer au projet.

Un projet pilote est en cours à Friedrichshafen, au bord du lac de Constance.

Parallèlement, la DB et Renault travaillent sur un système d’autopartage flexible à Berlin, utilisant des véhicules électriques, les « Twizy » et offrant la possibilité de rendre la voiture empruntée dans un autre lieu en ville que celui où elle a été louée.