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1) Le Maire de Tallinn, capitale de l’Estonie a décidé de rendre les transports en commun gratuits pour ses habitants, à partir du 1er janvier 2013. Ce sera la première capitale dans le monde à instaurer un tel système.

Quant aux visiteurs, ils devront s’acquitter d’un ticket à 1,60 euros. Actuellement, le coût des transports publics (bus, tramways et trolleys) est couvert à 33 % par la vente de billets. Avec la gratuité, une augmentation de 15 % de l’utilisation des transports publics est attendue
et ce procédé devrait contribuer à rendre la ville encore plus « verte ». Vilnius et Riga, capitales des États voisins de Lituanie et de Lettonie, envisagent de mettre en place une mesure similaire.

2) Le Laos, qui ne dispose aujourd’hui que de quelques kilomètres de voies ferrées, se lance dans la construction ferroviaire avec deux projets lui permettant de relier la Thaïlande, le Vietnam et la Chine.

La première ligne, dont les travaux devraient débuter en janvier 2013 et durer cinq ans, partira de la province laotienne de Savannakhet, près de la frontière thaïlandaise jusqu'à la ville frontalière de Lao Bao, province vietnamienne de Quang Tri. Le coût de cette ligne d’une longueur de 220 kilomètres, qui reliera la Thaïlande au Vietnam à travers le Laos, s’élève à cinq milliards de dollars (près de 3,9 milliards d’euros). Les travaux seront réalisés par une entreprise de Malaisie, Giant Consolidated Limited, qui disposera d’une concession de cinquante ans pour l’exploitation de la ligne.
Le deuxième projet couvrira 418 kilomètres entre Vientiane, capitale du Laos et la frontière chinoise, dans la province de Louang Namtha. Les travaux devraient débuter en 2013 pour s’achever en 2018, pour un montant estimé de sept milliards de dollars (5,4 milliards d’euros).
La voie ferrée pourrait ultérieurement rejoindre Kunming, dans la province chinoise du Yunnan. Les trains de voyageurs circuleront à la vitesse de 160 km/h et ceux de marchandises à 120 km/h.

3) Jusqu’à présent, une fois la date de péremption de dix ans atteinte, Air France détruisait ses gilets de sauvetage. Désormais, la compagnie aérienne les confie à l’entreprise Bilum avec laquelle elle a développé un partenariat, pour les transformer en leur donnant un nouvel usage.

C’est ainsi que des personnes handicapées d’un Établissement et service d’aide par le travail (E.S.A.T), découpent à la main un morceau du tissu jaune imperméable du gilet et sans aucune transformation de type surimpression ou vernis, le recyclent en trousse de toilette. La première série de 400 trousses vient d’être commercialisée entre 19 et 24 euros selon le modèle.

par Christine Raynard, Chargée de mission au Département Développement durable (DDD).