L'espace presse

Loin d’être réservée aux « jeunes geeks », la pratique des jeux vidéo séduit un public de plus en plus large et varié. Pour preuve, les récentes données de l’Observatoire français du jeu vidéo révèlent que deux tiers des Français déclarent y avoir joué lors des six derniers mois, pour moitié des femmes, et que l’âge moyen des joueurs s’élève à plus de 35 ans.

Face à l’ampleur de sa pratique, le jeu vidéo inquiète voire cristallise les fantasmes et les peurs. Deux craintes principales se font entendre. D’une part, celle des potentiels effets des jeux vidéo en termes de comportements agressifs, de mimétisme ou de désocialisation. D’autre part, celle des risques d’addiction aux jeux vidéo, qui ont donné lieu à un nombre croissant d’hospitalisations et à l’émergence de nouveaux termes anglo-saxons, comme « cyberaddiction » ou « hardcore gamers ». Des constats inquiétants mais qui renvoient avant toute chose à des phénomènes encore mal identifiés et trop peu étudiés. Les données disponibles, sans nier l’existence de comportements problématiques, tendent à nuancer les visions les plus alarmistes.

L’objet de cette journée d’études « Jeux vidéo : Addiction ? Induction ? Régulation. » est d’inviter des experts (en sociologie, psychologie, psychiatrie...) à partager leurs expériences et leurs travaux sur ces thématiques.

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