La proportion de Français partant en vacances au moins une fois par an (définies comme un déplacement d’agrément de quatre nuits minimum) se situe au-dessus de la moyenne européenne.
Cependant, même si l’effort public est important, ce taux de départ ne progresse plus depuis dix ans, atteignant un seuil en dessous des 70 %, et près d’un Français sur deux ne partira pas cet été. Au-delà des freins financiers, qui sont le premier motif invoqué, des causes personnelles, professionnelles et des choix délibérés sont identifiés.
À niveau de vie équivalent, la propension à être satisfait de son cadre de vie quotidien augmente de 30 % lorsque l’on est parti en vacances durant l’année écoulée. Les bénéfices escomptés d’une politique facilitant le départ sont multiples tant en matière de bien-être que d’autonomisation, de lien social, de soutien à la parentalité ou de lutte contre l’exclusion.
Œuvrer pour l’accès aux vacances du plus grand nombre invite à agir sur la solvabilisation des particuliers, mais aussi sur l’évolution de l’offre afin de répondre aux besoins de certains publics (les jeunes, les personnes partant rarement ou celles en situation de handicap, les aidants familiaux, les seniors). La mise en cohérence des moyens, doublée d’une nouvelle impulsion partagée, pourrait permettre d’atteindre des objectifs plus ambitieux.
Au sommaire :
- Panorama des vacances des Français
- Lever les freins budgétaires
- Lever les freins spécifiques à des publics cibles
- Auteurs : Sylvain Lemoine et Sarah Sauneron, département Questions sociales
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Les ressources
- Reportage de la RAI sur la note d'analyse du CAS